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1.
Revue du Rhumatisme ; 89:A81-A81, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2182792

ABSTRACT

Chez les patients traités par biothérapies, la vaccination contre la grippe est recommandée, mais la couverture vaccinale reste très faible. L'utilisation de rappels via des moyens de communication numérique est une option qui pourrrait augmenter la couverture vaccinale sans besoin de temps médical/paramédical. Notre objectif était d'évaluer l'efficacité de rappels SMS/mails sur la couverture vaccinale contre la grippe chez les PR sous biothérapies. Entre septembre 2016 et janvier 2022, le registre multicentrique ART (NCT03062865) a recruté ∼ 1500 PR initiant un anti-TNF dans 59 centres. À l'inclusion, il a été proposé aux patients de participer à une e-cohorte et compléter des questionnaires mensuels en ligne. Nous avons conçu un essai contrôlé randomisé (ECR) niché dans l'e-cohorte de l'ART (NCT05220423). En octobre 2021 (début de la campagne vaccinale antigrippale), les patients participant activement à l'e-cohorte (n = 446) ont été randomisés pour recevoir (n = 224) ou non (n = 222) des rappels par e-mail et SMS sur l'importance de la vaccination antigrippale. En mars 2022, ils ont reçu un questionnaire (et, en cas de non-réponse, des sms) sur leur statut vaccinal contre la grippe pendant la campagne 2021–2022. Le critère d'évaluation principal était le taux de vaccination. Les données manquantes ont été traitées par imputation multiple. Parmi les 446 patients randomisés, 233 ont rempli le questionnaire complet sur la grippe et 92 patients ont seulement renseigné leur statut vaccinal contre la grippe 2021–2022. Les non-répondants (n = 121) étaient plus jeunes, plus souvent non-travailleurs ou étudiants, et étaient moins souvent à jour de leurs vaccinations lors de l'inclusion dans le registre. Le taux de vaccination était de 116/158 (73 %) dans le groupe avec rappels et de 105/167 (63 %) dans le groupe sans rappels. Après imputation multiple des données manquantes, le RR de vaccination dans le groupe avec rappels était de 1,07, 95 %CI [0,95–1,22] par rapport au groupe sans rappels. En juin 2020, 169 patients avaient répondu à un précédent questionnaire sur leur statut vaccinal antigrippe pendant la campagne 2019–2020 (pré-pandémie de COVID) ;118 (70 %) avaient déclaré avoir été vaccinés contre la grippe. Parmi les patients ayant répondu aux 2 enquêtes, le taux de vaccination ne différait pas entre 2020 et 2022 (99/137 (72 %) vs 99/137 (72 %), p = 1,00). Parmi les 233 patients ayant complété le questionnaire 2022, 144 (85 %) ont déclaré que la pandémie de COVID n'avait pas eu d'impact sur leur attitude vis-à-vis de la vaccination antigrippe. Ils déclaraient être vaccinés principalement pour se protéger (77 %) ou protéger leurs proches (32 %). Les principales raisons de la non-vaccination étaient la priorité donnée au vaccin COVID-19 (33 %) ou l'absence de crainte de l'infection grippale (25 %). La peur des effets secondaires ou la non-confiance dans les vaccins n'ont été que marginalement rapportées (6 et 8 %). Par ailleurs, 221 (95 %) ont été vaccinés contre le COVID19. Chez les patients atteints de PR sous biothérapies et adhérents aux questionnaires mensuels en ligne, les rappels SMS/email portant sur l'importance de la vaccination antigrippale n'ont augmenté que modestement, et de manière non significative, la couverture vaccinale. Cependant, notre population présente l'un des taux les plus élevés de vaccination contre la grippe de la littérature. La pandémie et la campagne vaccinale anti-COVID n'avaient pas d'impact sur le comportement des patients PR concernant la vaccination contre la grippe. (French) [ FROM AUTHOR]

2.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A23-A23, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2169582

ABSTRACT

Introduction L'immunosuppression sévère est un des facteurs de risque de sévérité de la COVID-19. Les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) exposés au rituximab et aux corticoïdes à forte dose sont à plus haut risque de forme sévère de COVID-19 et ont une moins bonne réponse humorale aux vaccins de la COVID-19. Peu de données sont disponibles sur la réponse humorale après infection chez les patients atteints de RIC et l'impact éventuel des traitements sur cette immunisation. L'objectif de ce travail était de comparer la réponse humorale post infection à COVID-19 chez les patients atteints de RIC par rapport à celle d'une population témoin non immunodéprimée. Patients et méthodes Cas : tous les patients suivis en consultation pour une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une spondyloarthrite (SpA) dans 16 centres français ont été invités à participer à l'étude COVID-RIC et ont bénéficié d'une sérologie systématique SARS-CoV2. Les patients ayant une sérologie positive ont été sélectionnés pour participer à la cohorte COVID-RIC2 et inclus entre mars et octobre 2021. Témoins : les soignants du CHU de Toulouse ont été invités à réaliser une sérologie systématique SARS-CoV2 en juillet 2020. Ceux dont la sérologie était positive étaient inclus la cohorte COVID-BIOTOUL pour un suivi sérologique trimestriel. Les sujets de COVID-BIOTOUL ont été appariés 1 :1 aux patients de COVID-RIC2 sur l'âge, le sexe et le délai entre la date de survenue de l'infection COVID-19 et le prélèvement biologique. Dosages sérologiques : un dosage des immunoglobines totales (Igtot) dirigées contre la protéine S du SARS-CoV2 a été réalisé dans le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse. Analyses : les taux médians d'Igtot ont été comparés par un test de Wilcoxon. Résultats 93 patients ont été inclus dans chaque groupe (âge moyen 49 ans, délai médian entre l'infection et le prélèvement : 150 jours). Dans le groupe COVID-RIC2, 46 patients avaient une PR (89 % de femmes, DAS28-CRP moyen : 2,97), et 47 une SpA (61 % de femmes, ASDAS-CRP moyen : 2,36). Le taux d'Igtot était comparable entre les groupes (taux médian chez les RIC : 155BAU [EIQ : 7–376] versus 120BAU [EIQ : 35–320], p = 0,6). Il n'y avait pas de différence de taux d'Igtot après stratification sur l'âge, le sexe, le type de RIC ou le délai après infection. Les 14 patients RIC ayant eu une forme sévère de COVID-19 (nécessité d'une oxygénothérapie) avaient des taux d'Igtot plus élevés (taux médian chez les 14 RIC avec COVID sévère : 374,7 BAU [EIQ : 155,3–916,8) versus 122,1 [EIQ : 6,6–304,7], p < 0,01). Parmi les patients RIC, seuls 2 avaient reçu du rituximab et 3 de l'abatacept et leur taux d'Igtot étaient très faibles (taux médians chez les patients sous rituximab : 3,5 BAU [EIQ : 0,0 ;6,9], sous abatacept : 5,7BAU [EIQ :2,6–187,4]). Les autres traitements (csDMARDs, tsDMARDs et autres bDMARDs) n'avaient pas d'effet sur les taux d'Igtot chez les patients RIC en comparaison aux témoins. Conclusion Les patients atteints de RIC ont une réponse humorale comparable aux témoins sains après une infection à COVID-19. La sévérité des symptômes était associée à de plus forts taux d'Igtot chez les patients atteints de RIC. Les traitements de fond en dehors des traitements par rituximab et abatacept ne semblaient pas avoir d'influence sur la réponse humorale.

3.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:969, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2009117

ABSTRACT

Background: Although it prevents severe forms of the disease, vaccination does not completely protect against the occurrence of COVID19 disease. If, DMARDs used have been associated with variable humoral response to SARS-CoV-2 vaccination, the impact of their use after SARS-CoV-2 natural infection have been poorly studied. Objectives: To characterize humoral response after SARS-CoV-2 infection and viral persistence in the nasopharyngeal sphere (NP), stools and blood of patients with rheumatic disease under DMARDs, and compared to healthy controls. Methods: Prospective monocentric longitudinal study including patients with rheumatoid arthritis or spondyloarthritis under DMARDs and with a confrmed SARS-CoV-2 infection (positive NP PCR and/or positive serology and/or pathognomonic thoracic tomography (CT)) during the frst or second wave of the COVID pandemic. Patients were followed up until one year after infection and humoral response was assessed before vaccination. Serum IgG and IgA antibodies against spike (S) and nucleocapsid (N) proteins were measured at every visit. Viral persistence was assessed at the early visit in the NP and stools using conventional RT-PCR and in the blood using a high sensitive technique (droplet digital PCR). Results: Between June 2020 and July 2021, we include 96 patients (50 SpA and 46 RA) with a mean age of 53 +/-14 years and 20 healthy controls (mean age 49 ± 16 years) corresponding to relatives of patients (spouses, children) living together and infected at the same time. The immune responses were analyzed according to 6 treatment groups: methotrexate (MTX)/salazopyrine (SLZ) monotherapy (n=17/2);anti-TNF monotherapy (n=24), anti-TNF + MTX (n=23);rituximab (RTX) (n=11);anti-IL17 or-23 (n=8);others (n=11). Visits were made at 1 month (29 ±13 days;n=18), 3 months (110 ±23 days;n=67), 6 months (231 ±35 days;n=48) and 12 months (368 ± 19 days;n=19) after infection. The anti-S and anti-N IgG Ab titers were not signifcantly different in the 6 treatment groups and the control population at 3 months. A signifcant decrease in anti-S IgA Ab titers was noted in the group treated with RTX (p=0.007) and with molecules targeting the IL17/23 pathway (p=0.007). A similar but non-signifcant trend was observed in these same treatment groups for anti-N IgA Ab (p=0.07). The titers of anti-SARS-CoV-2 antibodies at M3, was not associated with a severe COVID disease. Detection of SARS-Cov-2 RNA in stools and serum was negative for all samples taken at 1 month or 3 months. 4 patients (2 RA treated with abatacept/RTX and 2 SpA treated with anti-TNF/secukinumab) had a positive RT-PCR NP with low to very low viral load at the 1-month visit (mean Ct 36). None of these 4 patients had had a severe form of COVID19 infection. Conclusion: DMARDs-treated patients with previous proven COVID-19 did not seem to alter IgG Ab response but RTX and anti-IL17/-IL-23 might alter IgA humoral response. This lower immune response was not associated with a more severe disease. In these patients, new infection may not be considered as a full boost for the immune system. DMARDs did not induce viral persistence in the serum, the NP or in the stool.

4.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:1682-1683, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2009024

ABSTRACT

Background: Patients with autoimmune/infammatory rheumatic diseases (AIRD) were suspected to be an at-risk population of severe COVID-19. However, whether this higher risk is linked to the disease or to its treatment is difficult to determine. Objectives: To identify, among AIRD patients, factors associated with occurrence of moderate-to-severe COVID19 infection and to evaluate if having an AIRD was associated with an increased risk of severe form of COVID19 infection (defned by hospitalization in ICU or death), compared to general population. Methods: Data source: The 'Entrepôt des Données de Santé (EDS)' collect data from electronic health records of all patients hospitalized or followed in the AP-HP (39 hospitals in Paris area, France). The French RMD COVID19 cohort is a national multi-center cohort that included patients with confrmed AIRD and diagnosed with COVID-19. All AIRD patients diagnosed with COVID-19 before September 2020 from both cohorts were included.-We Identifed factors associated with severe COVID-19 was made in a combined analysis of the 2 cohorts.-Then, we compared COVID-19 infection severity in the EDS-COVID database in AIRD patients and controls, by a propensity score (PS)-matched case-control (1:4) study Results: Among 1213 patients (334 in EDS and 879 in RMD cohort), 195 (16.1%) experienced a severe COVID19. In multivariate analysis, greater age, history of interstitial lung disease, arterial hypertension, obesity, sarcoidosis, vas-culitis, auto-infammatory disease and treatment with corticosteroids or rituximab were associated with severe COVID-19 (Table 1). Among 35741 COVID-19 patients in EDS, 316 with AIRD were compared to 1264 PS-matched controls. Severe form occurred in 118 (37,3%) AIRD cases and 384 (30.4%) controls (Adjusted OR (aOR) for severe form= 1.43 [1.1;1.9], p=0,01). In analysis restricted to rheumatoid arthritis (RA) and spondylarthritis (SpA), no increased risk of severe form (aOR=1.11 [0.68;1.81]) form or death (aOR=1.00 [0.55;1.81]) was observed. Conclusion: In this multicenter study we confirmed that AIRD patients treated with rituximab or corticosteroids were at increased risk of severe COVID-19, as were those with vasculitis, auto-inflammatory disease, and sarcoidosis. Also, when compared to controls from the same cohort of hospitalized patients, AIRD patients had, overall, an increased risk of severe COVID-19, increased risk not observed in an analysis restricted to patients with RA or SpA.

5.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:163-164, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2008909

ABSTRACT

Background: Some factors associated with severe COVID-19 outcomes have been identifed in patients with psoriasis (PsO) and infammatory/autoimmune rheumatic diseases, namely older age, male sex, comorbidity burden, higher disease activity, and certain medications such as rituximab. However, information about specifcities of patients with PsO, psoriatic arthritis (PsA) and axial spondyloarthritis (axSpA), including disease modifying anti-rheumatic drugs (DMARDs) specifcally licensed for these conditions, such as IL-17 inhibitors (IL-17i), IL-23/IL-12 + 23 inhibitors (IL-23/IL-12 + 23i), and apremilast, is lacking. Objectives: To determine characteristics associated with severe COVID-19 outcomes in people with PsO, PsA and axSpA. Methods: This study was a pooled analysis of data from two physician-reported registries: the Psoriasis Patient Registry for Outcomes, Therapy and Epidemiology of COVID-19 Infection (PsoProtect), comprising patients with PsO/PsA, and the COVID-19 Global Rheumatology Alliance (GRA) registry, comprising patients with PsA/axSpA. Data from the beginning of the pandemic up to 25 October, 2021 were included. An ordinal severity outcome was defned as: 1) not hospitalised, 2) hospitalised without death, and 3) death. A multivariable ordinal logistic regression model was constructed to assess the relationship between COVID-19 severity and demographic characteristics (age, sex, time period of infection), comorbidities (hypertension, other cardiovascular disease [CVD], chronic obstructive lung disease [COPD], asthma, other chronic lung disease, chronic kidney disease, cancer, smoking, obesity, diabetes mellitus [DM]), rheumatic/skin disease (PsO, PsA, axSpA), physician-reported disease activity, and medication exposure (methotrexate, lefunomide, sulfasalazine, TNFi, IL17i, IL-23/IL-12 + 23i, Janus kinase inhibitors (JAKi), apremilast, glucocorticoids [GC] and NSAIDs). Age-adjustment was performed employing four-knot restricted cubic splines. Country-adjustment was performed using random effects. Results: A total of 5008 individuals with PsO (n=921), PsA (n=2263) and axSpA (n=1824) were included. Mean age was 50 years (SD 13.5) and 51.8% were male. Hospitalisation (without death) was observed in 14.6% of cases and 1.8% died. In the multivariable model, the following variables were associated with severe COVID-19 outcomes: older age (Figure 1), male sex (OR 1.53, 95%CI 1.29-1.82), CVD (hypertension alone: 1.26, 1.02-1.56;other CVD alone: 1.89, 1.22-2.94;vs no hypertension and no other CVD), COPD or asthma (1.75, 1.32-2.32), other lung disease (2.56, 1.66-3.97), chronic kidney disease (2.32, 1.50-3.59), obesity and DM (obesity alone: 1.36, 1.07-1.71;DM alone: 1.85, 1.39-2.47;obesity and DM: 1.89, 1.34-2.67;vs no obesity and no DM), higher disease activity and GC intake (remission/low disease activity and GC intake: 1.96, 1.36-2.82;moderate/severe disease activity and no GC intake: 1.35, 1.05-1.72;moderate/severe disease activity and GC intake 2.30, 1.41-3.74;vs remission/low disease activity and no GC intake). Conversely, the following variables were associated with less severe COVID-19 outcomes: time period after 15 June 2020 (16 June 2020-31 December 2020: 0.42, 0.34-0.51;1 January 2021 onwards: 0.52, 0.41-0.67;vs time period until 15 June 2020), a diagnosis of PsO (without arthritis) (0.49, 0.37-0.65;vs PsA), and exposure to TNFi (0.58, 0.45-0.75;vs no DMARDs), IL17i (0.63, 0.45-0.88;vs no DMARDs), IL-23/IL-12 + 23i (0.68, 0.46-0.997;vs no DMARDs) and NSAIDs (0.77, 0.60-0.98;vs no NSAIDs). Conclusion: More severe COVID-19 outcomes in PsO, PsA and axSpA are largely driven by demographic factors (age, sex), comorbidities, and active disease. None of the DMARDs typically used in PsO, PsA and axSpA, were associated with severe COVID-19 outcomes, including IL-17i, IL-23/IL-12 + 23i, JAKi and apremilast.

6.
Revue du Rhumatisme ; 88:A119, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537043

ABSTRACT

Introduction L’impact des traitements immunomodulateurs utilisés dans les rhumatismes inflammatoires chroniques sur la réponse humorale anti-SARS-coV-2 et sur la persistance virale dans la sphère nasopharyngée (NP), les selles et le sang a été peu étudié à ce jour. L’objectif était de caractériser la réponse humorale anti-SARS-CoV-2 ainsi que la persistance virale NP, sérique et fécale de patients sous immunomodulateurs (DMARDs) pour un rhumatisme inflammatoire chronique, comparativement à une population témoin sans rhumatisme inflammatoire chronique et non immunodéprimée. Patients et méthodes Étude longitudinale prospective (inclusions de juin 2020 à maintenant) de patients sous DMARDs synthétiques et/ou biologiques pour une spondyloarthrite (SpA) ou une polyarthrite rhumatoïde (PR). Les titres d’Ac anti-Spike (S) et anti-Nucleocapside (N) en IgG et IgA ont été déterminés dans le sérum et sur l’écouvillonnage NP. La persistance virale NP, fécale et sérique a été déterminée par RT-PCR. L’ARNémie plasmatique du SARS-CoV-2 a été déterminée par RT-PCR numérique ultrasensible sur gouttelettes (BioRad®). Résultats Un total de 96 patients (50 SpA et 46 PR) d’âge moyen 53±14 ans ont été inclus dans l’étude COVIRIC après une infection confirmée à SARS-CoV-2 (RT-PCR et/ou sérologie positive et/ou tomodensitométrie (TDM) thoracique compatible). 20 témoins (âge moyen 49±16 ans) correspondant à des collatéraux de ces patients (conjoints, enfants majeurs) vivants sous le même toit et infectés au même moment ont été inclus comme population contrôle. Les réponses immunes ont été analysées selon 6 groupes de traitement : méthotrexate (MTX)/salazopyrine (SLZ) monothérapie (n=17/2) ;anti-TNF monothérapie (n=24), anti-TNF+MTX (n=23) ;rituximab (RTX) (n=11) ;traitements ciblant la voie IL17/23 (n=8) ;autres (n=11). Les visites étaient effectuées à 1 mois (29±13jours ;n=18), 3 mois (110±23jours ;n=67), 6 mois (231±35jours ;n=48) et 12 mois (368±19jours ;n=19) après l’infection. Aucune des visites n’était post-vaccinale. La distribution des titres d’Ac IgG anti-S et anti-N n’était pas significativement différente dans les 6 groupes de traitement et la population témoin à 3 mois. En revanche, on notait une diminution significative des IgA anti-S dans les groupes de traitement par RTX (p=0,007) et par molécules ciblant la voie IL17/23 (p=0,007). On observait une tendance similaire mais non significative dans ces mêmes groupes de traitement pour les IgA anti-N (p=0,07) dans le sérum et pour la quantification des IgA anti-S anti-SARS-CoV-2 dans les prélèvements NP du groupe RTX comparativement aux témoins (p=0,07). Les titres des Ac anti-SARS-CoV-2 à M3, quel que soit leur sous-type, ne conditionnaient pas la sévérité de l’infection COVID-19. La détection de l’ARN SARS-Cov-2 dans les selles et le sérum était négative pour l’ensemble des prélèvements réalisés à 1 mois et 3 mois. 4 patients (2 PR ;traitement par abatacept (ABA)/RTX ;2 SpA traitement par ADA/sécukinumab) avaient une RT-PCR NP positive avec charge virale faible à très faible à la visite de 1 mois (Ct moyen 36). Aucun de ces 4 patients n’avaient eu une forme sévère d’infection COVID19. Conclusion Les traitements analysés dans cette étude n’ont pas eu d’impact significatif sur les titres d’IgG anti-N et anti-S. En revanche, les traitements par RTX et ceux ciblant la voie IL17/23 semblent impacter la réponse humorale IgA mais sans lien avec la sévérité de l’infection dans la population étudiée. Les différents traitements analysés n’induisaient pas de persistance virale sérique ou dans les selles.

7.
Revue du Rhumatisme ; 88:A41-A42, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537028

ABSTRACT

Introduction Notre objectif était de décrire la prévalence de la séroconversion au SARS-CoV-2 par un dépistage sérologique systématique des patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) et d’en étudier les facteurs associés. Matériels et méthodes COVID-RIC1 est une étude transversale multicentrique nationale menée dans 17 centres tertiaires en France. Critères d’inclusion : – ≥18 ans ;– diagnostic de polyarthrite rhumatoïde (PR), spondylarthrite axiale (axSpA) ou rhumatisme psoriasique (RPso) ;– traitement≥1 mois par AINS, corticoïdes ou DMARD ;– accepter un test sérologique SARS-CoV-2. Données collectées par formulaire électronique centralisé et anonyme : démographiques, RIC, traitements symptomatiques et de fond, symptômes évocateurs de COVID-19. Les tests sérologiques pour le SARS-CoV-2 pouvaient être réalisés soit au centre tertiaire, soit dans le laboratoire habituel du patient. En cas de tests sérologiques antérieurs, les résultats ont également été recueillis. La séroprévalence était estimée comme le rapport du nombre de tests positifs sur le nombre de tests sérologiques SARS-CoV-2. Une régression logistique a été réalisée pour étudier l’impact des différentes covariables sur la séroconversion. Toutes les variables avec p<0,20 en analyse univariée ont été proposées dans le modèle multivarié avec sélection rétrograde. Résultats Entre le 23 novembre 2020 et le 13 juin 2021, 3845 patients ont été inclus, avec≥1 sérologie. Leurs principales caractéristiques étaient : 2431 (63,2 %) femmes ;âge moyen : 55 ans ;1848 (48,1 %) PR et 1992 (51,9 %) SpA dont 580 PsA ;612 (16,1 %) traités par corticoïdes dont 147 (3,9 %) à≥10mg/j d’équivalent prednisone, 41,4 % par csDMARD, 78,6 % par bDMARD et 4,3 % par tsDMARD. Sur les 3891 sérologies analysées, 454 étaient positives, soit une séroprévalence de 11,7 % [IC95 % : 10,7–12,7]. Les sérologies des 178 patients déjà vaccinés n’ont pas été prises en compte. Les patients séropositifs étaient plus jeunes (56 ans [54 (45–64) vs IQR : 46–66], p=0,02). En analyse univariée puis multivariée, la sulfasalazine et les corticoïdes étaient indépendamment associés à la séropositivité avec un odds ratio ajusté (ORa) : 2,57 [1,53–4,32], p<0,001 et ORa : 1,39 [1,07–1,81], p=0,013, respectivement. L’âge et l’abatacept étaient des facteurs indépendants associés à des sérologies négatives (ORa/10 ans : 0,93 [0,87–1,00], p=0,036 et ORa : 0,54 [0,34–0,88], p=0,013). Parmi les 620 patients ayant déclaré des symptômes de COVID-19, la séroprévalence était 40,8 % [36,9–44,8] vs 6,1 % [5,3–7,0] chez les asymptomatiques. Aucune différence significative n’a été observée entre les patients symptomatiques et asymptomatiques en termes de démographie, RIC et traitements. Chez les 286 patients avec COVID-19 avérée, on observe significativement plus de séronégatifs en cas de traitement par rituximab (52,9 % [n=17] vs 18,9 %, p<0,01) et par abatacept (50,0 % [n=10] vs 19,9 %, p=0,04). Conclusion Il s’agit de la première étude de prévalence de la séroconversion SARS-CoV-2 chez les patients atteints de RIC à l’échelle nationale. L’âge avancé et l’abatacept étaient associés à une sérologie négative dans l’ensemble de la population. Le rituximab et l’abatacept étaient associés à une sérologie négative en cas de COVID-19 avérée.

8.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):233-234, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358848

ABSTRACT

Background: Coronavirus disease 2019 (COVID-19), has raised several questions in patients with immune-mediated inflammatory diseases (IMID). Whether the seroprevalence and factors associated with symptomatic COVID-19 are similar in IMID patients and in the general population is still unknown. Objectives: To assess the serological and clinical prevalence of COVID-19 in European IMID patients, along with the factors associated with its risk and the impacts the pandemic had on the IMID management. Methods: Prospective multicentre cross-sectional study among patients with five IMID (i.e. systemic lupus erythematous, Sjögren's syndrome, rheumatoid arthritis, axial spondylarthritis or giant cell arteritis) from six tertiary-referral centers from France, Germany, Italy, Portugal, Spain and United Kingdom. Demographics, comorbidities, IMID, treatments, flares and COVID-19 details were collected. Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) serological tests were systematically performed. Results: Between June 7 and December 8, 2020, 3028 patients were included (median age 58 years, 73.9% females). SARS-CoV-2 antibodies were detected in 166 (5.5%) patients. Symptomatic COVID-19 was seen in 122 patients (prevalence: 4.0%, 95% CI 3.4-4.8%);23 (24.2%) of them were hospitalized and four (3.2%) died. In multivariate logistic regression analysis, symptomatic COVID-19 was more likely to be observed in patients with higher levels of C-reactive protein (OR: 1.18;95% CI 1.05-1.33;p = 0.006), and increased with the number of IMID flares (OR: 1.27;95% CI 1.02-1.58;p = 0.03). Conversely, it was less likely to occur in patients treated with biological therapy (OR: 0.51;95% CI 0.32-0.82;p = 0.006). During the pandemic, at least one self-reported disease flare was seen in 654 (21.6%) patients. Also, 519 (20.6%) patients experienced changes in their treatment, with 125 of these (24.1%) being due to COVID-19. Conclusion: The SARS-CoV-2 prevalence in IMID patients over the study period seems to be similar to that of the general population1. The IMID inflammatory status seems to be independently associated with the development of COVID-19.

9.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):172-173, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358696

ABSTRACT

Background: Various observations have suggested that the course of the COVID-19 infection may be less favorable in patients with inflammatory rheumatic and musculoskeletal diseases (iRMD) receiving rituximab (RTX). Objectives: To investigate whether treatment with RTX is associated with severe infection and death. Methods: We performed an observational, multicenter, French national cohort study querying the French RMD COVID-19 cohort, including highly suspected/ confirmed iRMD-COVID-19 patients. The primary endpoint was to assess the severity rate of COVID-19. Severe disease was defined by hospitalization in intensive care unit or death. The secondary objectives were to analyze death rate and length of hospital stay. Two control groups were considered for comparison with RTX treated patients: a first group including all non-RTX treated iRMD patients and a second consisting on RTX untreated iRMD patients with diseases for which RTX is a recognized therapeutic option. Adjusting on potential confounding factors was performed by using inverse probability of treatment weighting (IPTW) propensity score method. Results: We collected a total of 1090 records. Patients were mainly females (67.3%, 734/1090) with a mean age of 55.2±16.4 years, and 51.1% (557/1090) were over the age of 55. Almost 70% of the population had at least one comorbidity (756/1090). A total of 63 patients were treated with RTX, mainly for rheumatoid arthritis (RA) (31/63, 49.2%). RTX treated patients were more likely to be males, with older age, higher prevalence of comorbidities and corticosteroid use. The control population consisted on 1027 non-RTX treated iRMD patients, and 495 RTX untreated iRMD patients with diseases for which RTX is a recognized therapeutic option. Of the 1,090 patients, 137 developed severe disease (12.6%). After adjusting on potential confounding factors (age, sex, arterial hypertension, diabetes, smoking status, body mass index, interstitial lung disease, cardiovascular diseases, cancer, corticosteroid use, chronic renal failure and the underlying disease), severe disease was confirmed to be observed more frequently in patients receiving RTX compared to all RTX untreated iRMD patients (effect size, ES 3.26, 95% confidence interval, CI 1.66 to 6.40, p<0.001) and the subgroup of untreated RTX patients with diseases eligible for RTX therapy (ES 2.62, 95% CI 1.34 to 5.09, p=0.005). Patients who developed a severe disease had a more recent rituximab infusion compared to patients with mild or moderate disease. Indeed, the time between the last infusion of rituximab and the first symptoms of COVID-19 was significantly shorter in patients who developed a severe form of COVID-19 (Figure 1). Eighty-nine patients in our cohort died, resulting in an overall death rate of 8.2%. Death rate was numerically higher in RTX treated patients (13/63, 20.6%) compared to all RTX untreated iRMDs patients (76/1027, 7.4%) and the subgroup of untreated RTX patients with diseases eligible for RTX therapy (49/495, 9.9%). After considering the previously described confounding factors, the risk of death was not significantly increased in patients treated with RTX compared to all RTX untreated iRMDs patients (ES 1.32, 95% CI 0.55 to 3.19, p=0.53) (Table 2) and the subgroup of untreated RTX patients with diseases eligible for RTX therapy (ES 1.48, 95% CI 0.68 to 3.20, p=0.32). In line with a more severe COVID-19 disease, the length of hospital stay was markedly longer in patients treated with RTX compared to both untreated RTX patient groups. Conclusion: RTX therapy is associated with a more severe COVID-19 infection. RTX will have to be applied with particular caution in patients with iRMDs.

10.
Hepatology ; 72(1 SUPPL):295A-296A, 2020.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-986129

ABSTRACT

Background: Since 1920, a decrease in serum cholesterol has been identified as a marker of severe pneumonia. We have assessed the performance of serum apolipoprotein-A1 (A1), the main transporter of HDL-cholesterol, to identify the early spread of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the general population and its diagnostic performance for the Covid-19 Methods: We compared the daily mean A1 during the first 26 weeks of 2020 in a population that is routinely followed for a risk of liver fibrosis risk in France (18,239 sera) and in the USA (161,655 sera) in relation to a local increase in confirmed cases, and in comparison to the same period in 2019 (respectively 26,513 and 211,419 sera) Linear regression curves with 95% confidence intervals between the mean daily serum levels of A1 were compared by the F-test, and a significant difference was defined as P <0.001. We prospectively assessed the sensitivity of this marker in an observational study of 136 consecutive hospitalized cases and retrospectively evaluated its specificity in 7,481 controls representing the general population Results: The mean A1 levels in these populations began decreasing in January 2020, compared to the same 26 weeks in 2019 This decrease was highly correlated to and in parallel with the daily increase in confirmed Covid-19 cases in the following 26 weeks, in both France (national and hospital cohort APHP-PSL) and USA, including the June recovery period in France Figure 1 shows the proportion of low A1 (<1 24 g/L) during the 26 weeks Same differences were observed after stratifications on the following confounding factors: previous years 2017-2018, age, gender, hepatitis C or non-alcoholic fatty liver disease, BMI, fasting glucose and triglycerides No similar changes were observed for ALT, AST, GGT, and haptoglobin A1 at the 1 25 g/L cutoff had a sensitivity of 90 6% (95%CI84 2-95 1) and a specificity of 96.1% (95.7-96.6%) for the diagnosis of Covid-19 The area under the characteristics curve was 0 978 (0 957-0 988), and outperformed haptoglobin and liver function tests For a prevalence of 1 8% (136/7617;95%CI 1 5-2 1) of Covid-19 cases, the positive predictive value (PPV) was 30 0% (95%CI 25 6-34 7) and the negative predictive value (NPV) was 99 8% (95%CI 99 7-99 9) When adjusted on the range of Covid-19 prevalence predicted in the French population, the PPV was 40 5% and NPV was 99 7% for the 2 8% lower limit, and PPV was 56 0% and NPV was 99 3% for the 7 2% higher limit In the prospective recovery subset repeated measurements showed an increase of A1 from 0 89 to 1 04 g/L in a median of 11 days (n=305;ANOVA P<0 01) Conclusion: Apolipoprotein-A1 could be both a sentinel of the pandemic in existing routine surveillance of the general population, as well as a candidate predictor of suspected Covid-19 in multivariate analysis in cases with a negative virological test.

11.
Revue du Rhumatisme ; 87:A288, 2020.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-947420

ABSTRACT

Introduction L’épidémie à COVID-19 a bouleversé le système sanitaire français au mois de mars 2020. La méconnaissance de cette nouvelle maladie et la difficulté d’accès aux professionnels de santé pendant le confinement ont potentiellement abouti à des modifications, parfois inadaptées, de la prise en charge des patients suivis pour des pathologies chroniques. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de l’épidémie COVID-19 sur la prise charge de la polyarthrite rhumatoïde (PR) par une enquête transversale réalisée au mois de juin 2020 chez les patients suivis dans la e-cohorte du registre ART-SFR. Patients et méthodes Le registre national multicentrique français ART-SFR inclut des PR initiant un traitement par anti-TNF depuis septembre 2016 avec un suivi prospectif prévu sur 5 ans. Lors de l’inclusion dans le registre, il est systématiquement proposé au patient de participer à la e-cohorte qui consiste à recevoir des questionnaires mensuels en ligne portant sur leurs comorbidités, les traitements pris, la tolérance des traitements, le handicap fonctionnel, les vaccins. En juin 2020 un questionnaire supplémentaire a été envoyé à tous les patients participant à la e-cohorte portant sur leurs traitements en cours et sur l’impact de l’épidémie COVID-19 sur la prise en charge habituelle de leur PR. Résultats En juin 2020, sur les 1155 patients inclus dans le registre ART, 455 avaient accepté de participer à la e-cohorte. Parmi eux, 169 (37 %), (72 % de femmes, âge moyen 54 ans, 86 % sous bDMARD ou anti-JAK) ont répondu au questionnaire portant sur l’impact du COVID-19 sur la prise en charge de leur maladie. Parmi ces patients, 16 (2,7 %) d’entre eux ont eu des symptômes compatibles avec une COVID-19, mais aucun d’entre eux n’a été testé positif (test non fait, n=11, ou négatif, n=5). Aucun de ces patients n’a été hospitalisé pour une forme sévère de COVID-19. Parmi les 145 patients sous bDMARD ou anti-JAK en mars 2020, 27 (18,6 %) d’entre eux ont eu un changement thérapeutique entre mars et juin, dont la majorité (n=18, 78 %) à la demande du rhumatologue pour une raison sans lien avec l’épidémie, 6 pour une suspicion d’infection à COVID-19. Seuls 6 patients ont interrompu d‘eux même leur traitement par crainte d’une infection à COVID-19. Par ailleurs, 79 patients (47 %) ont déclaré avoir eu des poussées pendant la période de confinement motivant un changement thérapeutique pour 23 d’entre eux (29 %). Sur les 110 patients qui devaient avoir un rendez-vous pour le suivi de leur PR pendant la période de confinement, 66 (60 %) ont noté des modifications avec un report de la consultation ou une téléconsultation. Pendant la période de confinement, 40 patients (24 %) ont été mis en arrêt de travail ou chômage partiel, 32 (19 %) ont poursuivi leur activité en télétravail et 94 (57 %) ont poursuivi leur activité à la fois en télétravail et en présentiel, 12 patients (7 %) ont uniquement travaillés en présentiel, parmi eux seuls 2 patients n’ont pas eu les moyens de respecter les gestes barrière pendant l’exercice de leur travail. Enfin, 3 patients (2 %) ont perdu leur travail. Conclusion Ces résultats rassurants sur le suivi pendant le confinement des patients PR majoritairement sous bDMARD ou anti-JAK doivent être pris avec précautions. En effet, les patients inclus dans la e-cohorte du registre ART-SFR ne sont probablement pas représentatifs des tous les patients suivis pour une PR sous traitement ciblé en France.

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